J’ai regardé aujourd’hui quelles définitions je pouvais trouver à l’adjectif « soutenante »:

Qui porte, tient, retient, empêche de tomber.

Ok, avec une belle dose d’empathie et de sincérité, est ce que ça suffira pour ne pas tomber dans la posture de la sauveuse ?

Le triangle de Karpman est intéressant à connaître. J’aurais aimé être plus à même de comprendre comment je me positionnais dans mes relations lorsque j’étais manager.

Je portais, clairement. Depuis j’ai eu des occasions de comprendre pourquoi et de sortir de ce rôle.

Aujourd’hui je préfère cette définition qui dit que soutenir c’est

                                               contribuer à quelque chose afin que cela puisse se développer et atteindre sa pleine expansion. 

J’aime cette explication. Je peux utiliser mon empathie, utiliser mes compétences. Mais surtout elle suggère une responsabilité conjointe.

Car porter, aider, peut très vite, si on n’y prend pas garde, altérer les ressentis de la personne que nous souhaitons soutenir. Ca part d’un bon sentiment.

Pourtant, aider quelqu’un qui n’a pas demandé à l’être, c’est l’amener à croire qu’il n’est pas respecté, faire à sa place, c’est lui insinuer qu’il n’a pas les capacités pour s’en sortir seul, c’est l’affaiblir, affaiblir son pouvoir personnel.

Et moi, qu’est ce que je cherche en le faisant ainsi, la reconnaissance, le pouvoir sur lui, la belle image de soi façon « belle âme noble »?

Alors quand je me positionne pour aider, que je porte, dorénavant, je prends un moment pour me poser cette question : Mais est ce que c’est bon pour l’autre? Quel est son besoin? Est ce que je contribue? Est ce que je contrôle?

Et une dernière question, des plus importantes : Est ce que j’ai envie de le faire?

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