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1 minute pour comprendre la constellation systémique, ça vous dit?

les constellations systémiques en quelques mots

Une constellation est un outil pour faciliter l’émergence de l’information.

C’est la représentation d’un groupe d’éléments qui interagissent, une famille, une entreprise, une équipe..

Imaginez que chaque élément pertinent pour l’objectif de mon client est comme une étoile dans une constellation, relié aux autres étoiles par un lien ténu et vibrant.

Des traumas présents ou passés dans le système, des croyances limitantes, des non-dits peuvent couper ou distendre les liens, créer de l’insécurité, bloquer ou figer.

Le système est ainsi, il a besoin que tous ses membres soient inclus, reconnus, à leur bonne place et qu’ils reçoivent et donnent justement.

Cela inclus les membres décédés, partis, ceux qui ont fait partie très peu de temps du système.

Durant la séance, nous allons regarder l’ensemble des étoiles, des éléments qui constituent le système, fonctionner et interagir. Le client est observateur. Le constellateur essaie de faire émerger à la conscience les fonctionnements, dysfonctionnements, afin de remettre de l’ordre.

Chaque étoile est représentée par une figurine ou par une personne présente à la séance dans le champ de la constellation. Ces représentants sont choisis par le client. Il choisit également un représentant pour lui même.

Les placements, les réactions des corps, le regard, le souffle, les émotions exprimées ou contenues, le manque d’émotion ou d’interaction… Tout est information pour le constellateur.

Ce qui est expérimenté dans le champ de la constellation peut avoir des effets immédiats ou conduire à des changements plus profonds dans les jours ou les mois qui suivent.

Il est également important de souligner que les dysfonctionnements de votre système peuvent être liés à des traumas, des schémas impliquant des éléments liés à vos ancêtres ou aux personnes vous ayant précédés en entreprise. Ce qui implique également que les désordres de votre système auront sans doute des impacts sur vos descendants ou sur les prochains arrivant dans votre entreprise.

Parfois des événements se reproduisent sans que vous compreniez pourquoi? Cela peut-être lié à un désordre systémique.

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Voir clair permet d’avancer! Si simple? L’entreprise constelle!

J’aurais aimé avoir accès aux constellations systémiques lorsque j’étais manager dans ma précédente entreprise, mais également quand je cherchais ma voie, ou lorsque je rencontrais des difficultés en tant que collaborateur. Ça m’aurait aidé dans de nombreuses situations.

L’entreprise est un système complexe contenant de nombreux autres systèmes (équipes) formés d’individus qui eux même viennent avec leur croyances, leurs habitudes, leurs loyautés précédentes, et, ce sont des humains, leurs traumas et leur transgénérationnel.

Chacun cherche sa place dans la structure, de la reconnaissance pour ce qu’il apporte. Parfois tout cela peut manquer de clarté. On peut s’y sentir mal.

Les collaborateurs essaient de trouver une osmose pour travailler ensemble, malgré ou en tenant compte de leurs différences ; le manager doit obtenir le meilleur de ses collaborateurs, et le faire en atteignant ses objectifs. C’est compliqué, pour lui, pour tous.

Une entreprise est un creuset pour les non-dits, les peurs, les loyautés inconscientes.

Voir clair permet d’améliorer les choses!

J’ai posé de nombreuses constellations depuis 2019 et elles m’ont aidé à avancer, à changer de point de vue et à évoluer. Cet outil est incroyable.

Je suis imparfaite, je suis « de mon mieux » !

Je suis imparfaite.

Être la mère parfaite, la fille parfaite, l’entrepreneur parfait, la collaboratrice parfaite dans un monde où la recherche de la perfection est véhiculée par des croyances de toutes sortes, par des réseaux omniprésents, c’est épuisant.

C’est quoi être parfait.e, le savez-vous ? Qui établit les normes ? Qui vous demande de l’être?

Je suis complètement imparfait.e, je le revendique ! Yes, je le dis tout haut, je respire ! Je lâche la pression.

Nous avons créé un rythme de vie où prendre son temps, ne pas réussir du premier coup est mal considéré. Efficacité, productivité sont reconnues, admirées, exacerbées pour toujours plus de rentabilité, de primauté.

Puis je juste dire « Yes! » à la vie la meilleure pour moi, sans me mesurer à ce qui se fait, ce qui doit être selon la norme sociétale ?

Être parfait.e ça n’existe pas. Ce qui est parfait aux yeux des uns ne l’est pas aux yeux des autres.

Alors, J’arrête de m’épuiser et je change ma croyance maintenant :

Non, je ne suis pas parfaite. Je suis « de mon mieux » !

Je m’autorise à ne pas tout réussir, et quand j’échoue ou que le résultat n’est pas à la hauteur de mes exigences, je veux être consciente que je peux utiliser cette expérience comme un apprentissage qui m’aide à faire mieux ou différemment la prochaine fois.

A partir de maintenant, je m’autorise à ne pas m’en vouloir quand je ne suis pas parfaite. Je suis bienveillante envers moi !

Alors lâchez la pression.

Faites une pause et demandez vous ce qui vous ressource et faites-le, faites-le pour vous. Autorisez vous à prendre un temps de qualité pour vous, rien que pour vous, au moins une fois par jour ; puis reprenez vos activités en conscience.

Prenez-vous autant soin de vous que vous le faites des autres ?

Lorsque nous sommes dans une posture de soutien, à sa famille, à son équipe au travail, il arrive que nous allions trop loin dans le don de notre énergie. L’épuisement guette.

Une fatigue s’installe, elle peut être déjà présente au réveil alors que nous avons dormi, le manque de peps se fait sentir régulièrement, on observe une difficulté à se concentrer, à faire les tâches du quotidien, on s’énerve plus facilement.

Le corps va nous le faire sentir. La surcharge est aussi mentale et peut amener à la perte du sens, de l’envie.

Ma question est : Prenez-vous autant soin de vous que vous le faites des autres ?

Si la réponse est non, il est grand temps de faire une pause, de regarder comment vous envisagez cette posture de soutien.

Des changements adaptés à votre situation, à vos besoins, peuvent apporter cet équilibre qui est nécessaire pour être bien et continuer à faire ce que vous aimez faire, soutenir votre famille, être présente pour vos proches, manager, faire avancer vos collaborateurs.

Prendre soin de soi sans culpabiliser, dans une belle énergie, c’est crucial. Lorsqu’on ne s’oublie pas, on est plus à même de faire les choses bien.

Qu’en pensez-vous ? Ça vous parle ?

Soutenante et bien dans sa peau, un beau challenge!

J’ai regardé aujourd’hui quelles définitions je pouvais trouver à l’adjectif « soutenante »:

Qui porte, tient, retient, empêche de tomber.

Ok, avec une belle dose d’empathie et de sincérité, est ce que ça suffira pour ne pas tomber dans la posture de la sauveuse ?

Le triangle de Karpman est intéressant à connaître. J’aurais aimé être plus à même de comprendre comment je me positionnais dans mes relations lorsque j’étais manager.

Je portais, clairement. Depuis j’ai eu des occasions de comprendre pourquoi et de sortir de ce rôle.

Aujourd’hui je préfère cette définition qui dit que soutenir c’est

                                               contribuer à quelque chose afin que cela puisse se développer et atteindre sa pleine expansion. 

J’aime cette explication. Je peux utiliser mon empathie, utiliser mes compétences. Mais surtout elle suggère une responsabilité conjointe.

Car porter, aider, peut très vite, si on n’y prend pas garde, altérer les ressentis de la personne que nous souhaitons soutenir. Ca part d’un bon sentiment.

Pourtant, aider quelqu’un qui n’a pas demandé à l’être, c’est l’amener à croire qu’il n’est pas respecté, faire à sa place, c’est lui insinuer qu’il n’a pas les capacités pour s’en sortir seul, c’est l’affaiblir, affaiblir son pouvoir personnel.

Et moi, qu’est ce que je cherche en le faisant ainsi, la reconnaissance, le pouvoir sur lui, la belle image de soi façon « belle âme noble »?

Alors quand je me positionne pour aider, que je porte, dorénavant, je prends un moment pour me poser cette question : Mais est ce que c’est bon pour l’autre? Quel est son besoin? Est ce que je contribue? Est ce que je contrôle?

Et une dernière question, des plus importantes : Est ce que j’ai envie de le faire?

Mais qu’est ce que je raconte?

On a l’art d’écrire une histoire impersonnelle, et d’y croire … et un jour, ça n’est plus tenable.

Pourquoi, pourquoi racontons nous une histoire complètement déconnectée de ce que nous sommes? J’appelle cela le mélo, le joli petit mélodrame qui nous transporte mais qui n’a rien de réel.

Qu’est ce que je gagne à me décrire ainsi? Qui est ce que je veux convaincre ? A qui je veux plaire?

Qu’est ce que je n’aime pas chez moi et que je camoufle sous ce déguisement?

A qui est ce que je donne le pouvoir de décider que ce que je suis ne vaut pas d’être montré tel que je suis? Comment se fait il que je mette en avant le regard de l’autre, le ‘digne d’intérêt’ de la société avant mon intérêt premier?

Ai-je cette croyance que je suis si peu digne d’intérêt et que ce que je suis doit être transformé, camouflé?

Il y a quelques jours, avec ma coach (oui les coachs se font eux aussi coacher car ils connaissent la puissance de cet accompagnement), j’ai dessiné une image de moi en lien avec mon objectif. J’étais, je crois, contente du résultat.

Quelques jours plus tard, en le reprenant, j’ai vu et ressenti tout de suite qu’il y avait un décalage entre ce que je voyais sur cette feuille et ma réalité.

C’était frappant. Je ressentais un malaise en la regardant. Le travail a été de regarder ce qui me mettait mal à l’aise, de comprendre ce qui avait déclenché cette gène.

Ce dessin avait évidemment également une signification. Je le garde précieusement comme témoin de quelque chose d’important ; et j’ai repris mes crayons pour un dessin que j’ai affiché sur mon mur de visualisation. Lorsque mes yeux se posent sur ce nouveau dessin, mon chakra du cœur vibre. Et là, je sais que c’est juste.

Utilisez l’écriture, le dessin, un mur de visualisation pour vous aider si vous en ressentez le besoin. Les mots qui vous font du bien, les images qui vous portent, les objectifs que vous voulez atteindre.

Soyez conscient de ce que vous collez, inscrivez. Essayez que chaque parcelle de mot, d’image, de dessin, soit approuvée par votre vibration intérieure : votre cœur ou votre ventre vibrent, se serrent, restent de marbre, ils vous parlent. Votre gorge se serre ou se libère? Votre corps vous fait passer un message.

A chaque fois que votre ressenti vous fait signe que quelque chose a déraillé, écoutez vous.

Soyez conscients que votre lumière intérieure est là, parfois vous l’avez enfouie ou maltraitée, mais elle brille sans discontinuer et attend patiemment que vous fassiez appel à elle, prête à grandir et à ramener des couleurs et de la chaleur.

Revenez à que vous êtes, à ce dont vous avez besoin, à ce qui vous fait vibrer. Prenez chaque vibration bizarre et dérangeante de déroute comme une belle expérience de prise de conscience, et revenez à vos essentiels.

Prenez votre vie en main, trouvez le soutien d'un coach professionnel

L’entreprise, le grand bouc émissaire!

Quand on fait partie intégrante du monde de l’entreprise, il est important d’être conscient comment se joue la partition. Et c’est bien pour l’entreprise et sa pérennité que nous faisons évoluer les talents en tant que manager.

Quelques managers que j’ai rencontrés étaient dans une entreprise ou la fonction était reconnue pour ce qu’elle était, donner la possibilité aux collaborateurs d’évoluer, et des moyens étaient mis en place par l’équipe dirigeante et les RH pour y arriver. Mais la majorité d’entre eux, n’étaient pas libres de réellement avoir un impact et se retrouvaient pieds et poings liés par une structure rigide, où la direction n’était pas convaincue, où les managers ne souhaitaient pas se départir de leurs bon éléments et figeaient le jeu.

Et vous, où en êtes vous?

Je conseille à un employé qui ne trouve plus son compte de se poser la question du changement. L’entreprise ne peut pas tout faire, sa structure limite les envolées lyriques, elle a un but bien défini, qui est celui des dirigeants qui portent le projet.

Quand on ne s’y sent plus bien, avant que la souffrance ne prenne le pas sur le plaisir, il est temps de prendre nos responsabilités et de chercher ailleurs.

Si vous n’êtes plus en phase allez voir, recherchez ce qui vous aligne.

Blâmer l’entreprise, être en colère ne sert à rien ; L’entreprise continue son bonhomme de chemin avec ses forces vives vers ses objectifs.

Vous pouvez trouver votre bonheur en restant dans cette entreprise pour tout ce qu’elle vous apporte de positif et de choisir de développer vos compétences et vos talents à l’extérieur, en bénévolat, en association, en utilisant votre temps libre. Vous pouvez également choisir de changer d’employeur.

Alors oui, ça peut prendre du temps, cette introspection, ce cheminement peut-être fatiguant, instable, moins sécurisant. Il est possible et plus facile de démarrer la réflexion quand vous êtes toujours en poste bien entendu.

Vous êtes votre meilleur atout.

Je pense que le développement des talents doit être libre de droits. Chacun a la capacité de reconnaître ce qui le rend unique, ce qui le passionne ; chacun a la chance de pouvoir essayer, se tromper, prendre une nouvelle voie. Cela peut se faire dans l’entreprise ou dans sa vie privée. Le tout est de trouver son équilibre.

Posez vous la question : Quelle valeur donnez vous à cette vie et à votre potentiel ?

Vous seul pouvez répondre à cette question. Ce qui est certain, c’est que vous avez un rôle à jouer, que vous avez les capacités de jouer celui qui vous inspire, et que vous pouvez trouver du soutien.

step by step, pas à pas, avancer en conscience

Comment se fait le bon choix?

Comment peut on savoir si on est capable? Comment être sur que la direction que l’on veut prendre est la bonne?

Ces interrogations se font beaucoup lors des séances de coaching, en préparation de changements, quand nous prenons le temps de nous poser les bonnes questions.

Votre force, utilisez votre intuition et cherchez l’information à la source. Parce qu’effectivement, comment savoir si on est capable ou si la voie que nous empruntons est celle qui nous convient? Le petit doigt est sensé répondre, mais c’est lui donner beaucoup de responsabilités, non?

Nous sommes les garants des choix que nous faisons pour nous et chacun a la capacité de trouver ses réponses par lui même.

L’intuition va aider ; quel est mon ressenti? Lorsque je pense à cette action, à ce poste, à l’étape suivante, comment réagit mon corps, mon souffle? Ecouter son intuition est fondamental.

Aller chercher l’information, vérifier par soi même, c’est également clef pour avancer plus sereinement.

C’est ce que j’ai fait, souvent ; j’ai pris du temps pour essayer, à plusieurs reprises, et dans des circonstances très différentes.

Prendre à la lettre l’opinion des autres, basée sur leur propre ressenti, une bonne idée?

Une anecdote datant de mon arrivée chez un de mes employeurs: Il y a quelques années, une fiche de poste me semblait très intéressante et m’attirait, mais j’entendais beaucoup de commentaires négatifs sur l’équipe. Je voulais avoir la possibilité de me faire ma propre opinion. Je pense que mon intuition me disait d’aller observer de plus près.

J’ai donc proposé aux deux managers, le mien et le potentiel futur, de passer toutes mes matinées à mon poste et les après midis au poste qui me tentait et de voir ce qu’il en était. J’ai pu valider au bout de 5 jours que ce poste était énorme en terme de charge de travail, très stressant, mais j’ai également vu la solidarité de l’équipe et apprécié les caractères et tempéraments. J’ai su que ce poste était ce qui allait me convenir et que l’équipe serait parfaite également. Et je n’ai pas regretté mon choix.

Le feed-back négatif venait d’une personne qui n’avait malheureusement pas trouvé sa place sur ce job. Finalement, la fonction n’était pas ce que cette collaboratrice recherchait, mais c’était ce qui allait m’aller comme un gant ; ça aurait été très rageant de passer à côté..

Alors, focalisez vous sur votre besoin spécifique, le vôtre.

N’oubliez pas que vous êtes unique, identifiez vos besoins. Trouvez la meilleure solution pour vous, pour y répondre. Vous gagnerez en estime de vous, en équilibre.

Vous êtes créatif mais doutez de vos aptitudes artistiques, vous voulez apprendre à jouer d’un instrument?

Organisez vous et sur vos moments libres, en cours du soir, sur vos vacances, essayez plusieurs disciplines. Des possibilités se dénichent et peuvent se positionner même dans l’agenda le plus chargé.

Trouvez ce qui vous convient et vous équilibre. Et ensuite cherchez quel cours, quel format peut entrer dans votre emploi du temps le plus sereinement possible. Ne choisissez pas un cours si les horaires sont trop justes ou intenables. Vous vous mettez en posture de stress avant même d’avoir commencé. Il existe forcément quelque chose qui vous correspond.

En recherche de reconversion, vous faites un bilan de compétences? Ne passez pas à côté des enquêtes métier, sur les pauses déjeuner, après le travail, au téléphone ou en présentiel ; vous rencontrerez des professionnels qui vous aideront à évaluer si l’idée que vous vous faites du métier est proche de la réalité, si vous le rêvez ou si vous savez réellement à quoi vous attendre. Il vaut mieux réaliser en amont que vous vous trompez de route et pouvoir, grâce à vos actions, changer de direction, bifurquer, adapter.

Etre bien, c’est être au bon endroit, ou du moins, à l’endroit qui rassemble le plus de points positifs pour soi. Ca se ressent, ça peut se préparer, ça peut se réfléchir.

L’autre, malgré toute sa bonne volonté à vous rendre service en vous donnant des conseils, n’est pas vous. Investissez personnellement dans vos choix.

Pas conforme? Et alors? Faites vos choix en conscience.
Against by BaristaIcon from NounProject.com

Votre personnalité, un atout sur lequel vous pouvez monétiser.

Trouver le bon collaborateur et l’intégrer dans une équipe relève presque de l’exploit, c’est de la cuisine de haut niveau. La richesse d’un groupe vient souvent de sa diversité, de sa capacité à mêler les expertises, les savoir-être et savoir-faire.

Comment trouver la bonne personne si le profil qu’elle présente diffère de ce qu’elle est?

Pourquoi avons nous cette croyance qu’être nous même et oser montrer notre personnalité, nos atouts et nos faiblesses, va être moins impactant que de renvoyer une image qui colle au moule?

Trouver la bonne entreprise, le poste qui vous permettra de donner votre maximum, de vous épanouir, de vous développer, c’est aussi pour vous la meilleure manière de trouver un équilibre. Etre bien dans son travail a des répercussions positives sur la vie personnelle. Etre soi au travail, ne pas devoir faire des efforts pour coller à une image, c’est s’offrir de la sérénité, c’est libérateur.

Alors comment faire?

Ma liberté, mon choix.

Faire le choix d’être en accord avec ses valeurs, c’est parfois faire une croix sur certaines opportunités. Selon le point de vue que l’on prend, on limite les possibilités, ou, et c’est cette vision que je choisis d’avoir, on s’offre une myriade de possibles.

Se limiter à la croyance que nous n’avons pas le choix est semblable à un très gros et lourd rideau de flanelle très rugueuse derrière laquelle on se cache. C’est l’image qui me vient et qui a conduit au collage illustrant ces mots en Wrac’h…

Si je suis incapable d’envisager et de croire que j’ai le choix, le choix n’existe pas.

La toute première étape est de mentaliser que le choix existe, que je peux changer ma croyance. On a le choix, le choix de penser différemment, de chercher un changement positif pour soi, de se faire aider à y arriver.

C’est un engagement envers soi, de trouver la force, l’envie, le temps de commencer à travailler sur un changement et de tirer le fil, avec constance et persévérance. Il est vrai que c’est moins confortable que de laisser faire et suivre le rythme sans se poser de questions.

Mais combien de temps pouvons nous supporter de marcher à côté de nos pompes?

Et si vous essayiez la pratique du yoga?

A 17 ans, très timide, l’idée même de passer les oraux du bac me stressait. L’inscription à un cours de yoga m’a été d’une aide précieuse. Je dois avouer que je ne connaissais pas la discipline. Le premier cours a été très étonnant.

Le souffle

J’ai déjà réalisé que je ne respirais pas correctement. Mon souffle était confiné dans le haut de ma poitrine. Alors, ces premières heures à intégrer une nouvelle façon de respirer sont très importantes quand on démarre. Ce n’est pas inné, il faut penser à ce que l’on fait. Aujourd’hui je parlerais de pleine conscience. A l’époque je prenais de nouvelles habitudes, sans être vraiment convaincue, sans réaliser où tout cela allait me mener.

L’inspire, l’expire… L’air entre par les narines, passe par la gorge, entre dans les poumons, est poussé jusqu’au fond de chaque alvéole. Le ventre se gonfle à l’inspire, se contracte à l’expire pour expulser l’air par le nez. A partir du moment où cette habitude est acquise, de grands changements se mettent en place.

La mobilité

A 17 ans, ce que j’ai noté très vite, c’est que au bout de 6 mois de pratique, j’avais énormément gagné en mobilité, j’étais plus souple. Après des années à pratiquer le tennis, même très échauffée, mes mains atteignaient difficilement mes genoux lorsque je me penchais vers le sol.

Et bien, au bout de 6 mois de yoga, je découvrais avec beaucoup de joie que, non, je n’étais pas vouée à rester raide comme un bâton ! La pratique régulière du yoga m’a permis d’envisager de nouvelles activités, la danse, le karaté, les pilates. Ca m’a ouvert un champ des possibles que je me croyais vouée à observer de loin, avec envie et curiosité.

De plus, j’ai très rapidement noté que mes sinusites ont commencé à me laisser tranquille. Quel changement appréciable! Mes premiers cours étaient très désagréables à ce niveau. Je me mouchais tout le cours. Et un jour, j’ai réalisé que ce n’était plus le cas. Quel bénéfice pour mon confort personnel! L’effet de la respiration Yogi sur les sinus est très efficace.

Le ressenti

Mais j’ai aussi appris à ressentir. Certains sports ne donnent pas accès au corps, alors qu’il est utilisé, les poumons sont sollicités, les articulations parfois mises à mal.. Le yoga permet très vite de ressentir son corps, de valider si son squelette est aligné, le dos droit, de vérifier et de conscientiser où on souffre, où ça tire et d’y amener son souffle ou de changer sa posture.

Je fais 1m76 et de par ma timidité j’avais tendance à courber le dos, histoire qu’on me voit moins. J’ai aussi beaucoup souffert de mobilier non adéquat à l’école. Dans certaines classes, je devais garder les jambes dans l’allée, merci la posture. Le yoga m’a aussi fait comprendre combien mon dos était fragile et important et que je devais prendre soin de lui.

Bref, à 17 ans je n’imaginais pas encore que les techniques de respiration, les apprentissages posturaux allaient faire partie intégrante de ce que je suis. Je savais juste que je gérais mieux le stress et que ça allait me servir pour mes oraux, que je me tenais mieux et que j’étais suffisamment forte pour envisager d’autres changements.

Vous y pensez, je vous engage à essayer

Vous pensez intégrer un cours de yoga ou de pilates, foncez. Par contre, faites vous le cadeau de résister à arrêter avant le 5e cours si les techniques de base vous déstabilisent. C’est normal, tous passent par là. Au 5e cours, vous penserez moins à la technique et commencerez à ressentir tous les bienfaits. Ca vaut le coup!

Trouvez le cours qui entre sans résistance dans votre emploi du temps, celui qui vous permet d’être à l’heure sans courir, sans stresser. Trouvez la ou le prof qui vous va, celui qui vous donne le sourire et vous motive.

Si vous êtes en grande charge mentale, c’est d’autant plus important que ce moment du cours vous appartient. Vous travaillez à votre rythme, selon vos capacités que vous aurez la joie de voir s’épanouir petit à petit. Si le lâcher prise des premiers cours est très brutal pour vous, faites vous accompagner, parlez en. Ce lâcher prise est une bonne chose. Soyez bienveillant avec vous, peu à peu votre corps et votre mental vont s’adapter et le bien-être sera notable pendant mais aussi en dehors des cours.

Testez et voyez par vous même.

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