Je suis imparfaite.
Être la mère parfaite, la fille parfaite, l’entrepreneur parfait, la collaboratrice parfaite dans un monde où la recherche de la perfection est véhiculée par des croyances de toutes sortes, par des réseaux omniprésents, c’est épuisant.
C’est quoi être parfait.e, le savez-vous ? Qui établit les normes ? Qui vous demande de l’être?
Je suis complètement imparfait.e, je le revendique ! Yes, je le dis tout haut, je respire ! Je lâche la pression.
Nous avons créé un rythme de vie où prendre son temps, ne pas réussir du premier coup est mal considéré. Efficacité, productivité sont reconnues, admirées, exacerbées pour toujours plus de rentabilité, de primauté.
Puis je juste dire « Yes! » à la vie la meilleure pour moi, sans me mesurer à ce qui se fait, ce qui doit être selon la norme sociétale ?
Être parfait.e ça n’existe pas. Ce qui est parfait aux yeux des uns ne l’est pas aux yeux des autres.
Alors, J’arrête de m’épuiser et je change ma croyance maintenant :
Non, je ne suis pas parfaite. Je suis « de mon mieux » !
Je m’autorise à ne pas tout réussir, et quand j’échoue ou que le résultat n’est pas à la hauteur de mes exigences, je veux être consciente que je peux utiliser cette expérience comme un apprentissage qui m’aide à faire mieux ou différemment la prochaine fois.
A partir de maintenant, je m’autorise à ne pas m’en vouloir quand je ne suis pas parfaite. Je suis bienveillante envers moi !
Alors lâchez la pression.
Faites une pause et demandez vous ce qui vous ressource et faites-le, faites-le pour vous. Autorisez vous à prendre un temps de qualité pour vous, rien que pour vous, au moins une fois par jour ; puis reprenez vos activités en conscience.