J’aurais aimé avoir accès aux constellations systémiques lorsque j’étais manager dans ma précédente entreprise, mais également quand je cherchais ma voie, ou lorsque je rencontrais des difficultés en tant que collaborateur. Ça m’aurait aidé dans de nombreuses situations.
L’entreprise est un système complexe contenant de nombreux autres systèmes (équipes) formés d’individus qui eux même viennent avec leur croyances, leurs habitudes, leurs loyautés précédentes, et, ce sont des humains, leurs traumas et leur transgénérationnel.
Chacun cherche sa place dans la structure, de la reconnaissance pour ce qu’il apporte. Parfois tout cela peut manquer de clarté. On peut s’y sentir mal.
Les collaborateurs essaient de trouver une osmose pour travailler ensemble, malgré ou en tenant compte de leurs différences ; le manager doit obtenir le meilleur de ses collaborateurs, et le faire en atteignant ses objectifs. C’est compliqué, pour lui, pour tous.
Une entreprise est un creuset pour les non-dits, les peurs, les loyautés inconscientes.
Voir clair permet d’améliorer les choses!
J’ai posé de nombreuses constellations depuis 2019 et elles m’ont aidé à avancer, à changer de point de vue et à évoluer. Cet outil est incroyable.
Comment peut on savoir si on est capable? Comment être sur que la direction que l’on veut prendre est la bonne?
Ces interrogations se font beaucoup lors des séances de coaching, en préparation de changements, quand nous prenons le temps de nous poser les bonnes questions.
Votre force, utilisez votre intuition et cherchez l’information à la source. Parce qu’effectivement, comment savoir si on est capable ou si la voie que nous empruntons est celle qui nous convient? Le petit doigt est sensé répondre, mais c’est lui donner beaucoup de responsabilités, non?
Nous sommes les garants des choix que nous faisons pour nous et chacun a la capacité de trouver ses réponses par lui même.
L’intuition va aider ; quel est mon ressenti? Lorsque je pense à cette action, à ce poste, à l’étape suivante, comment réagit mon corps, mon souffle? Ecouter son intuition est fondamental.
Aller chercher l’information, vérifier par soi même, c’est également clef pour avancer plus sereinement.
C’est ce que j’ai fait, souvent ; j’ai pris du temps pour essayer, à plusieurs reprises, et dans des circonstances très différentes.
Prendre à la lettre l’opinion des autres, basée sur leur propre ressenti, une bonne idée?
Une anecdote datant de mon arrivée chez un de mes employeurs: Il y a quelques années, une fiche de poste me semblait très intéressante et m’attirait, mais j’entendais beaucoup de commentaires négatifs sur l’équipe. Je voulais avoir la possibilité de me faire ma propre opinion. Je pense que mon intuition me disait d’aller observer de plus près.
J’ai donc proposé aux deux managers, le mien et le potentiel futur, de passer toutes mes matinées à mon poste et les après midis au poste qui me tentait et de voir ce qu’il en était. J’ai pu valider au bout de 5 jours que ce poste était énorme en terme de charge de travail, très stressant, mais j’ai également vu la solidarité de l’équipe et apprécié les caractères et tempéraments. J’ai su que ce poste était ce qui allait me convenir et que l’équipe serait parfaite également. Et je n’ai pas regretté mon choix.
Le feed-back négatif venait d’une personne qui n’avait malheureusement pas trouvé sa place sur ce job. Finalement, la fonction n’était pas ce que cette collaboratrice recherchait, mais c’était ce qui allait m’aller comme un gant ; ça aurait été très rageant de passer à côté..
Alors, focalisez vous sur votre besoin spécifique, le vôtre.
N’oubliez pas que vous êtes unique, identifiez vos besoins. Trouvez la meilleure solution pour vous, pour y répondre. Vous gagnerez en estime de vous, en équilibre.
Vous êtes créatif mais doutez de vos aptitudes artistiques, vous voulez apprendre à jouer d’un instrument?
Organisez vous et sur vos moments libres, en cours du soir, sur vos vacances, essayez plusieurs disciplines. Des possibilités se dénichent et peuvent se positionner même dans l’agenda le plus chargé.
Trouvez ce qui vous convient et vous équilibre. Et ensuite cherchez quel cours, quel format peut entrer dans votre emploi du temps le plus sereinement possible. Ne choisissez pas un cours si les horaires sont trop justes ou intenables. Vous vous mettez en posture de stress avant même d’avoir commencé. Il existe forcément quelque chose qui vous correspond.
En recherche de reconversion, vous faites un bilan de compétences? Ne passez pas à côté des enquêtes métier, sur les pauses déjeuner, après le travail, au téléphone ou en présentiel ; vous rencontrerez des professionnels qui vous aideront à évaluer si l’idée que vous vous faites du métier est proche de la réalité, si vous le rêvez ou si vous savez réellement à quoi vous attendre. Il vaut mieux réaliser en amont que vous vous trompez de route et pouvoir, grâce à vos actions, changer de direction, bifurquer, adapter.
Etre bien, c’est être au bon endroit, ou du moins, à l’endroit qui rassemble le plus de points positifs pour soi. Ca se ressent, ça peut se préparer, ça peut se réfléchir.
L’autre, malgré toute sa bonne volonté à vous rendre service en vous donnant des conseils, n’est pas vous. Investissez personnellement dans vos choix.
J’ai expérimenté au fil des ans qu’il n’y a pas d’avancée sans essai, glorieux ou pas, pas de connaissance sans apprentissage serein ou difficile. Cela permet de grandir, de se connaître mieux, de vouloir changer et s’améliorer pour finalement ne plus revivre la même chose ou du moins d’être en capacité de réagir différemment.
Le regard des autres recèle tellement d’importance, à tout âge, et pourtant, il n’est que le regard des autres.
Il est emprunt de gentillesse, de compassion, d’amour parfois, de moquerie ou de méchanceté, mais il est aussi finalement emprunt de leurs propres erreurs, blessures ou réussites, rencontrées au long de leur propre chemin de vie.
Nous donnons l’importance que nous voulons au regard des autres. Nous pouvons décider de cela.
On se figure ce qu’on va trouver dans le regard de l’autre selon le regard que nous portons sur nous.
Relativisons et revoyons nos perceptions.
Il y a quelques années, à chaque fois que des situations me tendaient, me stressaient, je les ai passées par le tamis du « grave pas grave ». J’ai saoulé mon entourage avec des « c’est pas grave », car j’avais besoin de formuler à haute voix cet état de fait pour changer mes perceptions et mettre en place un nouveau regard sur moi et ce qui m’entourait. Cela m’a donné du recul.
J’étais jusque là était assez sévère vis à vis de mes réalisations et surtout évidemment de mes échecs.
Je suis devenue bien plus bienveillante avec moi même. Et cette bienveillance a rejailli en quelque sorte sur mes échanges avec le monde extérieur.
Il est terriblement difficile de lire l’incompréhension voire la honte dans les yeux des gens que nous aimons parce qu’on ne se plie pas à ce qu’on attend de nous. Cela nous affecte, peut générer une baisse de notre estime de soi.
De toujours, la compétition, la nécessité de montrer de quoi j’étais capable, de réussir des tests, me bloquait, me stressait. L’auto sabotage était quelque fois ma porte de sortie, exacerbant d’autant plus les sentiments de ne pas être à la hauteur..
En grandissant et en regardant cela de plus près, j’ai compris que ce qui me motive c’est le partage, la collaboration, l’apprentissage, le jeu. Quelque part, le seul moment où j’aimais la compétition était quand je jouais au tennis en double, je collaborais.
Jouer ensemble en utilisant nos points forts respectifs pour se faire plaisir et améliorer l’impact de l’équipe, j’y trouvais mon carburant, un équilibre que je ne connaissais pas en simple. La compétition était une simple circonstance.
J’ai aussi réalisé que le sport est pour moi une manière d’être en forme, en bonne santé. Il m’a fallu le yoga pour constater que malgré ce que ces expériences désastreuses m’avaient amenée à croire, je n’étais pas nulle en sport, mais juste en décalage par rapport à mes besoins. Le yoga m’a permis de m’écouter, de comprendre ce dont j’avais besoin.
J’aime faire ce que je peux faire de mieux pour moi ou mon équipe, et non faire mieux que l’autre. Un de mes objectifs est l’amélioration de soi continue pour le bien être global.
Comment travailler ensemble?
Me trouver en face d’un ultra compétitif ou devoir travailler de concert avec lui est également un challenge pour moi. Nos codes sont aux antipodes et il nous faut trouver un terrain d’entente mutuelle et jouer de nos différences pour en faire une force.
Aujourd’hui je peux mettre des mots sur ma façon d’appréhender la compétition, expliquer ce qui est moteur pour moi et m’affirmer. Je sais quelle partition je ne veux pas jouer et qu’il m’est possible de m’intégrer dans un univers compétitif en gardant mon intégrité et ma motivation propre.
Comprendre et trouver les leviers de motivation va nous aider à garder une estime de soi forte, à grandir en connaissant sa manière d’exprimer son potentiel, seul ou en groupe.
Quand on se sent démuni, chercher un éclairage extérieur est un acte généreux, un acte de foi dans ses capacités, ses aptitudes ; c’est permettre de reconnaitre ses spécificités, celles qui font de nous le magnifique adulte en devenir.
En amont des séances de Reiki, je demande à la personne qui va recevoir cette belle énergie de penser à une intention, à une intention positive.
Cette intention sera au centre de ses pensées, de sa méditation ou de son souffle pendant la séance. Cette intention peut être partagée avec moi avant la séance ou rester personnelle.
Elle est aussi à la base du processus de coaching, au démarrage du processus de Feng shui.
Pourquoi une intention positive ? Qu’est ce que c’est ?
L’intention positive est une projection. Vous vous visualisez : je suis ce que je veux être, et j’ai ce dont j’ai besoin.
Voyons tout d’abord sa formulation : elle débute par le pronom JE, contient un verbe et un complément accompagné d’un adjectif positif.
Parcourons quelques exemples qui illustrent le choix des mots et de sa structure:
Je cherche du travail devient : J’ai un travail qui me convient parfaitement
Je manque d’argent devient : Je reçois tout ce dont j’ai besoin
Je suis célibataire et pas heureuse de l’être devient : Je vis une belle histoire d’amour avec celui / celle qui me convient le mieux
J’ai peur se reformule : Je suis serein(e) et confiant(e) ici et maintenant
etc..
L’intention est bien une projection. Car plus vous vous visualisez dans cette situation plus elle prend du sens, du corps, et plus son énergie positive grandit.
L’intention vous responsabilise.
Vous vous regardez en face et décidez de ne pas vous mentir.
Personne d’autre que vous n’est au centre de votre intention. Le pronom JE est utilisé.
Je suis moteur et je me pose les bonnes questions.
Reprenons l’exemple suivant : J’ai un travail qui me convient parfaitement
Est-ce que je sais vraiment quel travail me convient le mieux ? Comment je l’obtiens, qui ou quoi peut m’aider, comment je m’améliore, qu’est ce qui me manque?
Mais aussi, quel sabotage je mets en place pour ne pas me remettre en question, suis-je tellement négative que mon énergie l’est aussi et transparait dans mon comportement ?
Lorsque je me pose ce genre de questions, je sors du rôle de victime, les autres ne sont pas en cause, JE suis la clef de ma réussite.
Dès lors où je me mets dans une position où je connais mes compétences et mes manques, je suis en capacité, j’ai connaissance de ce que je veux…
Je me connais. je sais de quoi j’ai besoin. je reconnais ce que j’ai déjà. Je reçois tout ce dont j’ai besoin
Cette intention est saine, elle n’est pas basée sur une intention négative, telle que l’envie de posséder ce qu’a le voisin ou l’impression que c’est pas juste..
Non, elle est basée sur ce dont vous avez besoin, elle parle d’équilibre énergétique, le juste équilibre qui rend heureux.
Ce dont j’ai besoin. Plus n’est pas nécessaire, moins créé le déséquilibre.
Je regarde mes peurs en face, je trouve le soutien dont j’ai besoin pour le faire, en moi ou avec un thérapeute.
Je suis sereine et confiante ici et maintenant.
Je prends le temps dont j’ai besoin pour mettre en place des changements, je suis bienveillant, attentionné avec moi-même.
On ne va pas se leurrer, c’est une démarche courageuse que de porter la focale sur ses points de faiblesse, de les regarder en face, les reconnaitre et mettre en place le changement qui va nous faire grandir. Etre bien accompagné dans la démarche est important et apporte un prisme différent.
Pourquoi la gratitude me fait grandir?
Et bien l’énergie de l’intention est magnifiée par le sentiment de gratitude. Je remercie pour ce que j’ai, j’accomplis. Le cœur parle et vous pouvez observer les progrès, les changements.
Certaines journées sont plus éprouvantes que d’autres. Prendre un temps pour remercier pour les petits moments agréables permet de se refocaliser sur le positif et d’augmenter en soi l’énergie de l’intention positive.
Toute journée, quelle qu’elle soit, peut s’avérée digne de recevoir de la gratitude. Il suffit d’observer et de ressentir.
Un sourire qui vous a fait du bien, la vue du soleil se lever ce matin, un mot lu sur une publicité qui vous a fait rire..
Trouvez un espace temps pendant lequel vous remerciez tous les jours. Un rituel bien à vous.
Je l’ai fait pendant des années dans ma voiture en allant au travail. « Je remercie pour… ». Je continue aujourd’hui.
D’autres trouvent le moment propice au réveil ou avant de dormir. Créez votre rituel, exprimez la gratitude à voie haute ou mentalement, écrivez là sur votre carnet, que vous ayez 2 minutes ou un quart d’heure à lui consacrer, à vous consacrer.
Une dernière chose, l’intention est bénéfique pour vous, bénéfique pour tous, elle n’enlève rien a quelqu’un d’autre, elle n’a pas d’impact négatif sur qui que ce soit.
L’intention positive et la gratitude vous mettent dans une position de créateur de votre vie. Vous reprenez la main et vous réalisez que VOUS avez la capacité de changer pour votre bien.
A votre rythme, pas à pas, vous réfléchissez et posez l’intention positive et vous commencez à mettre en œuvre le changement bénéfique dans votre vie.
Energies en Wrac’h vous accompagne lors de ce cheminement. Contactez moi.